Recension des faits historiques
CARDIN, Jean-François, Comprendre Octobre 1970, Méridien, Montréal, 1990,
p.67-89.
-
État québécois met sur pied en 1963 la Commission
Boucher pour contrer la pauvreté. (p. 70)
-
Au printemps 1964, la GRC, la police de Montréal
ainsi que la Sûrete du Québec unissent leur force pour lutter contre le terrorisme en
formant la Combined Antiterrorist Squad (CATS). (p. 78)
-
Selon Rémi Paul, ministre québécois de la
justice, soutient quà la mi-novembre 1969 il y aurait 3000 terroristes qui
travaillaient activement au Québec. (p. 76)
LAURENDEAU, Marc, Les
Québécois violents, Boréal, Montréal, 1990, p.291,294-298, 300-307.
La
politique au Canada et au Québec (POL 942), Hiver 1999.
-
Entre 1965 et 1970, il y a eu plus dune
trentaine de grève dans le secteur de lindustrie minière. (aide mémoire no 10, p.
2)
-
1966 : grève de quatre mois à la Dominion
Ayers et le FLQ y déposa une bombe la même année. (aide mémoire no 10, p. 3)
-
Grève de 13 mois en 1967-68 à lusine
dembouteillage Seven-Up. Il y eu plusieurs interventions musclées de la police. Le
FLQ déposa une bombe à lusine ainsi quà la résidence du directeur. (aide
mémoire no 10, p. 3)
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1968 : très longue grève à la Domtar Pulp
and Paper où le FLQ déposa trois bombes entre 1968 et 1970. Grève des emplyés de la
Victoria Precision au début de lannée, ils furent tous renvoyés après le
conflit. Le FLQ y déposa une bombe la même année. (aide mémoire no 10, p. 3)
-
Octobre 1969 : le Bill 63 accorde le libre
choix aux parents de la langue denseignement de leurs enfants. Il provoqua
énormément de protestations mais il fut tout de même adopté. (aide mémoire no 10, p.
1)
-
Avril 1970 : la société de fiducie Royal
Trust transfert de Montréal à Toronto quelques boîtes de titres au moyen de huit
camions de la compagnie Brinks. Le ministère des Postes ne renouvela pas le contrat
de sous-traitance de la compagnie Lapalme et les employés se retrouvèrent sans emploi.
(aide mémoire no 10, p.1)
-
5 octobre 1970 : enlèvement de James Richard
Cross à son domicile par la cellule de Libération. Premier communiqué du FLQ contenant
les 7 demandes et le Manifeste du FLQ. (aide mémoire no 9, p. 1)
-
6 octobre : Communiqué no 2 parvient à la
station CKAC : le FLQ donne un délai de 24 heures, menace dexécuté Cross et
une lettre de Cross. Communiqué no 3 parvient à la station CKAC : preuve que Cross
est toujours vivant et une autre lettre de Cross à sa femme. Ottawa déclare que les
demandes du FLQ sont déraisonnables. (aide mémoire no 9, p. 1)
-
7 octobre : nouveau délai de 24 heures dans le
communiqué no 4 envoyé à la station CKLM. Ainsi que deux lettres de Cross et la cellule
de Libération demande la lecture du Manifeste à Radio-Canada comme preuve de bonne foi
des autorités. Le Ministre fédéral des affaires extérieures Mitchell Sharp annonce
quil permet la diffusion du Manifeste. Grève des policiers de Montréal. Le maire
Drapeau demanda lintervention de larmée canadienne. Le vaisseau dor,
restaurant du maire Drapeau fut sacagé. Des centaines de manifestant prirent
dassaut les garages de la compagnie de transport de passagers Murray Hill. Les
manifestants se hurtèrent à des gardes armés qui ouvrient le feu, ils blessèrent des
dizaines de manifestants et ils tuèrent un policier en civil. (aide mémoire no 9, p. 1
et aide mémoire no 10, p. 4)
-
8 octobre : le communiqué no 5 est reçu par
Pierre Pascau de CKLM, le FLQ donne un nouveau délai, jusquà minuits pour que les
autorités satisfassent leurs demandes. Diffusion à 22h30 du Manifeste sur les ondes de
Radio-Canada. (aide mémoire no 9, p. 1)
-
9 octobre : le communiqué no 7 dit que
lexécution de Cross est suspendu et que le FLQ ne maintient que deux demandes soit
la libération des prisonniers politiques et cessation des opérations de recherche. (aide
mémoire no 9, p. 2)
-
10 octobre : le Ministre québécois de la
justice, Jérome Choquette annonce en conférence de presse que les gouvernements ne sont
pas disposées à se plier aux demandes du FLQ. Vers 18h18, Pierre Laporte, Ministre du
travail du Québec est enlevé. (aide mémoire no 9, p. 2)
-
11 octobre : Daniel McGinnis de CKAC découvre
le communiqué no 1 de la cellule Chénier qui dit que Laporte a été enlevé
conformément au plan no 3 et sera exécuté dimanche soir à 10h si les demandes du FLQ
ne sont pas satisfaites. Le communiqué no 2 est un ultimatum aux gouvernements et une
lettre de Laporte à sa femme. Le communiqué no 3 découvert par CKACcontient une lettre
de Laporte à Robert Bourassa, le premier Ministre du Québec. Lors dune
déclaration télévisée Bourassa semble laisser entrevoir la possibilité de négocier
avec le FLQ. (aide mémoire no 9, p. 2)
-
12 octobre : le communiqué no 8 de la cellule
Libération est diffusé par CKLM et redemande la même chose que le no 7. Diffusion de la
photo de Jacques Lanctot. Pierre Pascau découvre le communiqué no 4 de la cellule
Chenier qui contient une nouvelle lettre de Laporte à Bourassa. Dans le communiqué no 5
il y a une nouvelle lettre de Laporte à sa femme. Me Robert Lemieux est désigné comme
négociateur par le FLQ et Me Robert Demers pour le gouvernement du Québec. Vers 17h30,
500 soldats débarquent à Ottawa. (aide mémoire no 9, p. 3)
-
13 octobre : dans un communiqué, la CSN appuie
les objectifs du FLQ. Trudeau dit, devant un groupe de journaliste, "Juste watch
me !". (aide mémoire no 9, p. 3)
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14 octobre : reprise des négociations entre le
gouvernement et le FLQ. Communiqué no 9 (conjoint), il réclame larrêt des
perquisitions, sans quoi les deux seront exécutés. Dénonciation de la rigidité
dOttawa dans la négociation par 16 personnalités québécoises. (aide mémoire no
9, p.3)
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15 octobre : Robert Bourassa demande à Ottawa
de faire intervenir larmée. Marc Lalonde et Bourassa rédige la réponse
définitive au FLQ et la lettre demandant lapplication des mesures de guerre. (aide
mémoire no 9,p. 4)
-
16 octobre : le gouvernement fédéral
promulgue la Loi des mesures de guerre. Dans la soirée, Trudeau justifie la proclamation
des mesures de guerre dans une allocution télévisée. (aide mémoire no 9, p. 4)
-
17 octobre : un journaliste de CKAC découvre
le communiqué no 6 de la cellule Chenier qui annonce lexécution de Pierre Laporte.
Découverte du corp de Laporte près de la base de saint-Hubert. (aide mémoire no 9, p.
4)
-
18 octobre : les photos de Paul Rose et Marc
Carbonneau sont diffusées à la télévision et un mandat darrestation est émis
contre eux. Communiqué no 12 de la cellule Libération qui contient deux lettres de
Cross. (aide mémoire no 9, p.5)
-
19 octobre : suite à un appel anonyme, la
police découvre la maison de Saint-Hubert ou la cellule Chenier a séquestré Pierre
Laporte. (aide mémoire no 9, p. 5)
-
20 octobre : funérailles de Pierre Laporte.
(aide mémoire no 9, p.5)
-
21 octobre : la CSN, la FTQ et la CEQ
dénoncent laction du FLQ et les actions des policiers et militaires. (aide mémoire
no 9, p. 5)
-
26 octobre : Jacques Parizeau déclare
quOttawa a profité de laffaire Cross-Laporte pour engager laffrontement
avec le Québec. (aide mémoire no 9, p. 6)
-
6 novembre : Lortie est arrêté lors
dune descente de police au 3720 Chemin de la Reine Marie. Il raconte les détails de
lenlèvement et la séquestration de Laporte. (aide mémoire no 9, p. 6)
-
25 novembre : Découverte du 10945 des
Récollets où est détenu James Cross. (aide mémoire no 9, p. 6)
-
2 décembre : arrestation de Jacques et Louis
Cossette-Trudel. (aide mémoire no 9, p. 6)
-
3 décembre : libération de James Cross. Les
membres de la cellule Libération sont exilés à Cuba. (aide mémoire no 9, p. 7)
-
28 décembre : arrestation des frères Rose et
de Francis Simard. (aide mémoire no 9, p. 7)
INTERNET : http://www.touribec.com/quebec02.html#6
Recension
des faits géographiques
CARDIN, Jean-François, Comprendre Octobre 1970, Méridien, Montréal, 1990,
p.67-89.
-
Selon la Commission Laurendeau-Dunton en 1968 :
« les Québécois dorigine française se trouvaient au douzième rang (sur 14) dans
léchelle des revenus que dominaient les citoyens dorigine britannique. »
(p.69)
-
Cest à montréal que la dispariété sociale
entre anglophones et francophones se faisait la plus visible et évidente. (p.69)
Leclerc, Yvon, Deux
Québec dans un : rapport sur le développement social et démographique,
Gaëtan Morin éditeur, Boucherville, 1989, 123 p.
Portes, Jacques, Le Canada
et le Québec au Xxe siècle, Armand Colin Éditeur, Paris, 1994, 196 p.
-
Population francophone au Québec en 1971 : 4
867 250 (80,7%). (p. 134)
-
Population francophone au Canada en 1971 : 6
284 505 (29,1%). (p. 134)
Encyclopaedia Universalis, vol. 4, Paris, 1989, p.
846-849.
Encyclopaedia Universalis, vol. 15, Paris, 1989, p.
735-736.
-
Montréal a près de 3 000 000 dhabitants en
1976. (p. 735)
-
Montréal est presque aussi étendue que
lagglomération parisienne, en raison dun desserement de lhabitat
nord-américain. (p. 735)
Encyclopaedia Universalis, vol. 19, Paris, 1989, p.
401-405.
Le Robert, Dictionnaire
universel des noms propres, vol. 4, Paris, 1989, p. 2601-2603.
Faits relatifs à l'action humaine
1.
Recension des faits politiques
Presse Canadienne, Trudeau voulait aller plus loin que les mesures de guerre,
La Presse, 15 octobre 1990.
La politique au Canada et
au Québec (POL 942), Hiver 1999.
http://www.touribec.com/quebec02.html#6
-
1960 : Parti libéral de Jean Lessage prend le
pouvoir. Cest le début de la Révolution Tranquille. Au mois de septembre, Marcel
Chaput et André dAllemagne fondent le Rassemblement pour lindépendance
national (RIN)
-
1962 : Parti libéral est reporté au pouvoir
grâce à la nationalisation de lélectricité et le slogan "Maître chez
nous".
-
1963 : le RIN devient parti politique.
Première violence du FLQ. Ottawa crée la Commission Laurendeau-Dunton sur le bilinguisme
et le biculturalisme.
-
1964 : Pierre Bourgault devient président du
RIN. Le 10 octobre a lieu une répression brutale exercée contre la foule qui protestait
à la venue de la Reine Élizabeth II. Ce jour fut nommé « samedi de la matraque ».
-
1965 : signature à Paris des premières
ententes internationales du Québec. Pierre Elliott Trudeau, Jean Marchand et Gérard
Pelletier deviennent députés du Parti libéral du Canada.
-
1966 : Daniel Johnson (Union National) prend le
pouvoir.
-
1967 : Charles de Gaulles, président de France
lance son « Vive le Québec, vive le Québec libre ». René Lévesque quitte le Parti
libéral, car ceux-ci ne voulaient pas de son idée dindépendance assortie
dune étroite association avec le reste du Canada. La commission Laurendeau-Dunton
recommande des réformes pour avantager la langue française au Canada.
-
1968 : Trudeau devient chef du Parti libéral
et lorsquil vient à Montréal pour le défilé de la St-Jean, une émeute éclate,
300 personnes sont arrêtées. Le lendemain, il est élu premier ministre. Fondation du
Parti québécois par René Lévesque. Dissociation du RIN en faveur du PQ.
-
1970 : Robert Bourassa succède à Lessage
comme chef du Parti libéral du Québec et remporte les élections. Le gouvernement
Trudeau décrète la loi des mesures de guerre. Assasinat de Pierre Laporte.
2. Recension des faits
économiques
CARDIN, Jean-François, Comprendre
Octobre 1970, Méridien, Montréal, 1990, p.67-89.
-
À partir de 1966, léconomie revient à une
phase de récession, jusquen 1970. Le chômage est de 4,7% en 1966 et passe à 7,7%
en 1970. (p. 67)
-
« Les francophones étaient victime dune
ségrégation économique dans leur propre pays.» (p. 68)
-
38% des familles de Montréal vivent avec des
revenus de moins de 4000 dollars. 24% avec moins de 3000$ ( seuil de pauvreté) et 18% des
familles non agricole avaient des revenus inférieur à 2500$. (p. 70)
La politique au Canada et
au Québec (POL 942), Hiver 1999.
-
« Le Front de Libération du Québec
sauto-finance dimpôts volontaire (sic) prélevés à même les entreprises
dexploitation des ouvriers (banques, compagnie de finance, etc
) » (Manifeste
du FLQ, p. 1)
http://www.touribec.com/quebec02.html#6
-
1963 : Hydro-Québec acquiert 10 sociétés
délectricité privées au coût de 604 millions de dollars.
-
1965 : création de la Caisse de Dépôt de
Placement du Québec.
-
1966 : proposition, par la Commission Royal
denquête sur la fiscalité, dun partage plus favorable au Québec des taxes
prélevées par les gouvernements.
Bibliographie
1.
Ouvrages
CARDIN, Jean-François, Comprendre Octobre 1970, Méridien, Montréal, 1990,
p.67-89.
Encyclopaedia Universalis, vol. 4, Paris, 1989, p.
846-849.
Encyclopaedia Universalis, vol. 15, Paris, 1989, p.
735-736.
Encyclopaedia Universalis, vol. 19, Paris, 1989, p.
401-405.
LAURENDEAU Marc, Les
Québécois violents, Boréal, Montréal, 1990, p.291,294-298, 300-307.
LECELERC, Yvon, Deux
Québec dans un : rapport sur le développement social et démographique,
Gaëtans Morin éditeur, Boucherville, 1989, 123 p.
Le Robert, Dictionnaire
universel des noms propres, vol. 4, Paris, 1989, p. 2601-2603.
PORTES, Jacques, Le Canada et le Québec au XXe siècle, Armand Colin
Éditeur, Paris, 1994, 196 p.
2. Journaux
Presse Canadienne, Trudeau voulait aller plus loin que les mesures de guerre,
La Presse, 15 octobre 1990.
3. Notes de cours
La politique au Canada et
au Québec (POL 942), Hiver 1999.
4. Internet
http://www.touribec.com/quebec02.html
Renaud
Lavoie
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